Auteur: Anne Greenwood Brown
Édition: Milan Eds
L'histoire:La famille de Lily a choisi d’éloigner la jeune fille du lac pour la protéger. Depuis un mois, elle attend que Calder revienne vers elle, qu’il l’appelle, qu’il vienne la voir, qu’il lui donne un signe de vie. Mais rien. Lily oscille entre inquiétude et colère. Les informations locales diffusent alors un étrange reportage, les restes d’un énorme poisson ont été retrouvés près du lac, un poisson d’un genre inconnu… De son côté, le père de Lily refuse de s’éloigner du lac, de plus en plus perturbé par l’appel de l’eau.
Ce second tome raconte l’histoire du point de vue de Lily.
Ma note: 6,5/10
Comment
dire à quel point j'ai été déçu par cette suite ?... Déjà,
je crois que la première erreur était de raconter l'histoire du
point de vue de Lily. Pas que son opinion soit inintéressante, mais
sa perception change toute la donne. Nous n'avons plus cette
atmosphère particulière distillée par Calder. Il n'y a plus cette
singularité et ce magnétisme ambiant, envolé. Alors certes on
retrouve Calder, mais il n'est plus délivré de la même manière.
Et surtout, on découvre le pot au roses ! Lily n'est pas si
extraordinaire que ça. Franchement de la vision qu'en avait Calder,
je ne l'imaginais pas ainsi. Je l'ai trouvé naïve et capricieuse,
comme si elle ne prenait pas conscience de l'urgence de la situation
et des sacrifices indispensables. Bref, elle m'a agacé, sans parler
de tous ses potes de lycées ultra stéréotypés.
Surtout
que l'action ne se déroule pas du point de vue de Lily, elle est
laissée sur la touche à mon goût, pendant que Calder vadrouille et
vit les choses intéressantes. D'ailleurs parlons en, il m'a manqué
ce bougre ! Même s'il est présent, il manque pourtant
cruellement au récit. Ça me manque de ne plus être dans sa tête.
Le climat du premier opus me manque ! En gros, je trouve que
l'histoire conté du point de vue de Lily dérègle un peu la
crédibilité de l'histoire. Le changement radical de comportement de
Jason Hancock est assez perturbant et on l'assimilerai plus j'en suis
certain, si on le vivait de l'intérieur. La, j'ai trouvé ça assez
capillotracté jusqu'à ce qu'on ait l'explication et
encore...
Sinon
le rythme du récit n'est pas vraiment ce à quoi je m'attendais,
même s'il se claque un peu sur celui du premier tome (j'entends
intrigue, péripéties, actions, etc..). J'ai aimé retrouvé Maris,
Pavati, Jack Petit, même si ce dernier m'a tapé sur le système
tout le long avec ses obsessions frôlant la psychose sévère. Et
surtout Sophie, le jeune sœur Hancock qui n'a cesser de me
surprendre avec plaisir. Outre le désagrément Lily, nous en
découvrons un peu plus sur l'univers et la mythologie des sirènes.
Une série de meurtres repêchés dans le lac sème la panique et le
doute dans la ville et c'est ce qui justifie que l'histoire soit
racontée du point de vue de Lily. Ce qui ne l’empêche pas de nous
faire part de ses problèmes existentiels fichtrement nombrilistes.
L'originalité du premier tome à été balayé par le schéma
habituel de la jeune fille amoureuse de la créature surnaturelle.
Fort heureusement, nous ne tombons pas pour autant dans la guimauve
propre à ce genre en général. La romance est clairement mise de
côté au profit de l'intrigue principale
Cependant,
malgré toutes mes jérémiades anti-Lily, j'aime à penser que
l'auteur nous réserve de belles surprises et qui sait, une évolution
surprenante concernant son personnage féminin principal. Surtout
avec une fin pareille, il ne saurait en être autrement !!
J'attends le tome 3 avec impatience en espérant faire un nouveau
tour dans les pensées de Calder. Ayant vu le premier chapitre du
troisième tome ( en vo ), j'ai constaté qu'il y avait encore du
Lily au menu. Mais j'ai foi en Anne Greenwood Bown, j'y crois, j'y
crois !!!
«
— Comment as-tu survécu pendant toutes ces années à vivre dehors ?
— Qu’est-ce que t’as apporté ? Un duvet ?
Il se glissa hors du hamac et je le lui tendis. Il l’étala et, peinant un peu à trouver l’ouverture, se faufila à l’intérieur.
— Il y a de la place.
— J’en ai attaché deux ensemble.
Ses yeux verts brillèrent dans l’obscurité.
— Ça veut dire qu’on n’est plus fâchés ?
— Sophie dit que je dois être gentille avec toi. Et puis, j’aime le poisson frais, pas congelé. »
— Qu’est-ce que t’as apporté ? Un duvet ?
Il se glissa hors du hamac et je le lui tendis. Il l’étala et, peinant un peu à trouver l’ouverture, se faufila à l’intérieur.
— Il y a de la place.
— J’en ai attaché deux ensemble.
Ses yeux verts brillèrent dans l’obscurité.
— Ça veut dire qu’on n’est plus fâchés ?
— Sophie dit que je dois être gentille avec toi. Et puis, j’aime le poisson frais, pas congelé. »
«
— Alors, on va au ciné jeudi ? demanda-t-il.
— Je pense qu’un peu de normalité me ferait du bien.
— Exactement ce que je pensais. Il reste un seul problème : ce sont des soirées thématiques, et chaque jeudi représente une décennie différente. Ils ont déjà fait La Fureur de vivre et Beach Ball.
— Donc on a droit aux années soixante-dix ?
Je fis la liste des films possibles dans ma tête.
— La Fièvre du samedi soir ?
— Si seulement. Les Dents de la mer.
Je remuai, mal à l’aise, alors qu’une basse et un violoncelle jouaient le célèbre mi-fa dans ma tête : da-dum, da-dum, dadum.
Calder déchiffra facilement mon appréhension.
— Peut-être qu’on devrait remettre ça à plus tard. C’est Ghostbuster la semaine prochaine.
J’enroulai mes doigts dans les siens.
— Non. Ce sera parfait. Les créatures marines mortelles, c’est ce que je préfère.
— Oh, bien sûr. Je le savais. »
— Je pense qu’un peu de normalité me ferait du bien.
— Exactement ce que je pensais. Il reste un seul problème : ce sont des soirées thématiques, et chaque jeudi représente une décennie différente. Ils ont déjà fait La Fureur de vivre et Beach Ball.
— Donc on a droit aux années soixante-dix ?
Je fis la liste des films possibles dans ma tête.
— La Fièvre du samedi soir ?
— Si seulement. Les Dents de la mer.
Je remuai, mal à l’aise, alors qu’une basse et un violoncelle jouaient le célèbre mi-fa dans ma tête : da-dum, da-dum, dadum.
Calder déchiffra facilement mon appréhension.
— Peut-être qu’on devrait remettre ça à plus tard. C’est Ghostbuster la semaine prochaine.
J’enroulai mes doigts dans les siens.
— Non. Ce sera parfait. Les créatures marines mortelles, c’est ce que je préfère.
— Oh, bien sûr. Je le savais. »
Intérêts: Toujours Calder, l'intrigue principale, le développement du personnage de Sophie.
Regret: Que l'histoire soit contée du point de vue de Lili.
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